Ils débutent aujourd’hui, mercredi 10 janvier, et dureront six semaines ! Attendus par les commerçants et les consommateurs, les traditionnels soldes d’hiver se trouvent « noyés » dans un flot de réductions, de journées promotionnelles, de ventes privées tout au long de l’année. Ont-ils perdu de leur intérêt ?
Les soldes rythment l’année commerciale en France. Rythmaient, pourrait-on plutôt dire. Car d’autres voix étoffent la partition et la rendent plus complexe à déchiffrer. Ce sont les ventes privées, les journées promotionnelles comme le Black Friday, les déstockages, sans oublier l’e-commerce… où les rabais s’affichent toute l’année. Finalement, les soldes – qui débutent aujourd’hui pour six semaines (1) – se trouvent rudement concurrencés.
A peine les fêtes de fin d’année sont-elles passées que les enseignes ont averti les clients fidèles de réductions post-Noël… en attendant les soldes. Avec des articles souvent en promotion de 30 à 50 % ! La confusion règne.
Pourtant les soldes restent bien d’un temps fort commercial, puisque certains vendeurs réaliseraient 20 % de leur chiffre d’affaire annuel. Les standards du marché, d’ailleurs, se transforment pendant cette période. La seule et l’unique durant laquelle les commerçants peuvent vendre à perte… à condition de brader des articles achetés plus d’un mois avant la date de lancement des offres promotionnelles.
Qu’en pensent les consommateurs qui ont prévu de dépenser en moyenne 195 € selon une enquête Ifop ? Ne sont-ils pas en attente de réductions plus fortes, sur une plus courte durée ? C’est en tout cas l’idée du gouvernement d’Edouard Philippe. Il souhaite engager une concertation avec les commerçants pour faire évoluer les soldes pour ainsi « les rendre plus efficaces ». Ce mercredi 10 janvier 2018, Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des finances, a ainsi proposé la « réduction des deux périodes – été et hiver – de six à quatre semaines. » La mise en place se ferait en 2019.
Ce serait une nouvelle évolution, deux ans après la suppression des soldes flottants. En effet, jusqu’en 2015, ces derniers – instaurés par la Loi de modernisation de l’économie (LME) – pouvaient s’ajouter aux périodes de soldes classiques. La mesure installait un flou… et réduisait l’impact de promotions ciblées. Elle est donc passée à la trappe !
(1) Dans certains départements, des dates dérogatoires sont appliquées.
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |