On pensait le compteur des villes à son maximum. Et non ! En 2050, 70 % de la population mondiale sera citadine. C’est 20 % de plus qu’aujourd’hui. Ce constat fait émerger des enjeux immenses : nourrir toutes les bouches de façon qualitative, limiter la congestion automobile, la pollution ou encore maintenir le lien entre citadins dans des espaces étendus et composites. Dans ce contexte, les villes intelligentes (Smart cities) se construisent et se veulent optimisées pour le bien-être des habitants.
Le chiffre donne la mesure des enjeux à relever : on comptera 6 milliards de citadins en 2050 (Banque mondiale). Autrement dit, c’est 70 % de la population mondiale, contre 50 % aujourd’hui. Devant ce constat, le paysage urbain doit forcément être remodelé, optimisé, pour qu’il soit plus agréable à vivre. Des villes aux quatre coins du monde ont pris conscience des changements nécessaires de l’espace collectif et entament leur transformation digitale. Aspirateurs à données, elles s’appuient sur ces masses d’informations pour développer des services plus adaptés, des équipements connectés, etc. Ces villes intelligentes, appelées Smart Cities, se construisent peu à peu, au gré des projets. A l’image de Dijon, ville française en pointe sur la problématique qui créé en 2018 un poste de pilotage unique afin de coordonner les équipements connectés du territoire. La collectivité l’explique en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=_38IizqrUhk
Pour penser la ville de demain, plusieurs enjeux entrent en compte :
Le journaliste Olivier Razemon (=> Le suivre), dans son ouvrage « Comment la France a tué ses villes », aborde la problématique de l’étalement urbain qui ne cesse de progresser. Dans les années 1970, la construction du territoire passait par des « zonages », avec la dissociation entre zone commerciale et zone résidentielle. Un concept qui montre aujourd’hui ses limites et accentue, entre autres, la désertification des centres villes. L’aménagement mérite d’être repensé non pas en mode « spirale » mais bien en organisation concentrique, avec une mixité habitations/boutiques qui évite les déplacements longs et brise l’opposition centre-ville/périphérie.
Aussi, la gestion de l’habitat devient prioritaire. Les matériaux, le design, l’intégration des nouvelles technologies se feront de plus en plus dans le respect de l’environnement. Avec l’optique d’une ville plus saine, plus verte.
Cette construction d’une ville durable s’avère être une opportunité pour les villes moyennes en crise. Elles constituent un terreau fertile pour renouveler la façon de vivre. Il faut tirer parti des friches urbaines et des locaux commerciaux vacants (10 % de taux de vacance dans une ville moyenne sur deux) et cela peut passer par la construction de nouveaux espaces, de nouveaux usages (activités culturelles, sociales, environnementales, etc.)
La ville de demain se construit, en matière de politique numérique, par la prise en considération des besoins des habitants. L’open data va d’ailleurs dans cette idée de co-construction entre acteurs du territoire. Information des citoyens en temps réel sur l’état de la circulation automobile, alerte sur les places de stationnements disponibles, déclenchement de l’éclairage public au passage de piétons, … ces innovations vont dans le sens d’un usage plus fluide de la ville.
Penser la ville de demain revient enfin à la concevoir pour les piétons et les vélos. A limiter les déplacements routiers, à maîtriser optimiser les ressources et favoriser le circuit court. C’est aussi réduire l’empreinte écologique, améliorer la vie des habitants et à conserver les liens entre eux. Ce dernier point est un vrai défi à lui tout seul : dans un monde où 70 % des habitants seront citadins, l’espace public sera composite. La communauté accueillera des centaines et des centaines de vies aux sensibilités, cultures et savoirs différents.
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